La Nouvelle-Zélande craint une pollution majeure le long de ses côtes après l'échouage d'un porte-conteneurs libérien.
Le navire menace de se briser et de répandre ses 1.700 tonnes de fioul lourd dans une baie peuplée de mammifères marins, indique le gouvernement néo-zélandais, aujourd’hui 7 octobre.
Le «Rena», d'une capacité de 47.000 tonnes, s'est échoué dans la matinée du 5 octobre dans la baie de Plenty, sur le récif Astrolabe, à quelque 22 kilomètres au large de la ville de Tauranga, sur l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande.
Le carburant qui s'en échappe a déjà formé une nappe de 5 kilomètres de long dans laquelle se sont englués de nombreux oiseaux.
Des avions ont largué des agents dispersants sur la nappe dans l'espoir de la réduire, mais l'opération ne donne aucun résultat. Le fioul risque désormais de souiller le littoral.
Le ministre de l'environnement, Nick Smith, estime que l'avarie du Rena «pourrait devenir la catastrophe écologique maritime la plus grave qu'ait connue la Nouvelle-Zélande depuis des décennies».
Selon le ministère du transport, les autorités s'emploient à pomper les cuves du bateau pour protéger la baie de Plenty. Il s’agit de l'une des destinations touristiques les plus populaires du pays et un havre pour les baleines, les dauphins, les phoques et les pingouins.
«Le problème, c'est que la situation se dégrade et d'après mes informations, il est possible que le navire se brise et coule», a déclaré Steven Joyce, ministre des transports, au journal New Zealand Herald.
Vingt-trois membres de l'équipage se trouvent toujours à bord du bateau, selon le quotidien néo-zélandais. Tous travaillent jour et nuit pour tenter de pomper l'eau qui s'est engouffrée, et transférer le pétrole dans des parties plus sûres du navire. Des craintes s'élèvent sur la sécurité de l'équipage philippin, d'autant que du mauvais temps est attendu au début de la semaine prochaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire