lundi 14 novembre 2011

Formation à Tunis sur la prévention des risques biotechnologiques



(TAP) - Un atelier régional de formation destiné aux Correspondants Nationaux (CN) du Centre d'Echanges pour la Prévention des Risques Biotechnologiques (CEPRB) a été ouvert, lundi, à Gammarth (Banlieue Nord de Tunis) et se poursuivra jusqu'au 18 novembre 2011.

Organisé par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) et le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement, ce workshop de 5 jours vise à renforcer les capacités des Correspondants Nationaux, principaux conseillers régionaux en la matière, afin qu'ils puissent jouer leur rôle dans la mise en œuvre de cadres nationaux de biodiversité et du protocole de Cartagena pour la prévention des risques biotechnologiques, adopté en janvier 2000.
Cette formation, destinée à des représentants d'une trentaine de pays africains, va aider à promouvoir et intégrer des modules de formation dans les cursus éducatifs et académiques des pays participants.

Présent à l'ouverture de cet atelier, M. Salem Hamdi, Secrétaire d'Etat chargé de l'environnement, a fait état de la volonté de la Tunisie à soutenir le processus de mise en œuvre du protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques.

"La Tunisie est prête à jouer son rôle dans son contexte africain et international, dans ce domaine, ainsi que celui de plate-forme de partenariat international solidaire Nord- Sud-Sud", a-t-il dit.

M. Hamdi estime que les biotechnologies répondent aux besoins de l'agriculture et de la santé et contribuent à la garantie de l'autosuffisance alimentaire et à l'amélioration de la production, non seulement en terme de quantité et de qualité, mais aussi au niveau du renforcement de la capacité des plantes à résister à la sécheresse, à la salinité et à certaines maladies.

Le secrétaire d'Etat a évoqué, sur ce plan, une "révolution biotechnologique", rappelant l'accroissement dans le monde, des cultures génétiquement modifiées de 1,6 millions hectares en 1996 à 140 millions hectares en 2009.

Il a prôné, à ce sujet, la sensibilisation et l'information du citoyen de tout ce qui a trait aux possibles risques de cette révolution, appelant par la même occasion à la bonne gestion et à la prévention, notamment, contre les éventuels dangers des OGM (organismes génétiquement modifiés), notamment, dans les domaines de l'agriculture, la santé et l'environnement.

En adoptant le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique a approuvé un cadre international qui met l'accent sur les mouvements transfrontières des organismes vivants modifiés à fin d'en minimiser les effets potentiellement défavorables.

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